Théâtre « Il se passe quelque chose de bizarre avec les rêves… » & témoignage de Samuel Pintel Dimanche 23 février, la Compagnie Golem Théâtre a présenté la pièce de théâtre « Il se passe quelque chose de bizarre avec les rêves… », inspirée des témoignages d’anciens enfants de la Colonie d’Izieu, recueillis par la Maison d’Izieu en 2002 et en présence de l’un d’entre eux, Samuel Pintel. Le spectacle a été créé en 2011 à la Maison d’Izieu dans le cadre de la Commémoration de la rafle du 6 avril 1944 puis des 30 ans du procès Barbie en 2017. Les trois comédiens, de retour à la Maison d’Izieu pour la seconde fois, ont livré une interprétation poignante, reprenant fidèlement les paroles des enfants. Autour d’une table, ils ont redonné vie aux souvenirs d’Alfred, Alexandre, Paul, Samuel et Hélène, anciens enfants d’Izieu. La mise en scène était rythmée par des sons et des musiques qui donnent vie à ce récit unique. L’essence du spectacle réside dans leurs paroles qu’il s’agit de transmettre, avec respect et authenticité. L’émotion était partagée, aussi bien par les spectateurs que par les comédiens et Samuel Pintel. Le spectacle a rencontré un vif succès, jouant à guichets fermés ! À l’issue de la représentation, Samuel Pintel a partagé son témoignage avec le public. Il a évoqué son parcours au sein de la Colonie et répondu aux nombreuses questions des spectateurs, particulièrement attentifs. Touchés par son récit, plusieurs d’entre eux se sont empressés de faire dédicacer leur exemplaire de son livre « L’Enfant d’Izieu ». Artistes : Une production de la Compagnie Golem Théâtre Conception et mise en espace : Michal Laznovsky et Frederika Smetana Univers sonore : Gilbert Gandil Avec : Philippe Vincenot, Bruno La Brasca et Frederika Smetana Combined Shape Pour ce spectacle, nous avons donc pris le parti de garder « l’oralité » des témoignages, chacun avec son style particulier de narration, les hésitations , les répétitions, les mots et les idées qui s’entrechoquent. Cette langue, dès lors que les comédiens s’en sont emparés, est devenue un langage théâtral d’une puissante immédiateté. D’une rare intensité. Frederika Smetana 01 / 04